Entretien à la une

En août, le RTC a eu le plaisir d’accueillir un atelier sur la performance des Unités de police constituées (UPC), dirigé par les Nations Unies. M. Ata, du Département des opérations de maintien de la paix de l’ONU, a animé diverses séances et discuté avec nous de sa carrière dans l’application de la loi. Bonne lecture !!

 

  1. Veuillez-vous présenter en déclinant des informations sur votre carrière en tant qu’agent chargé de l’application de la loi :

Depuis juin 2015, je suis le chef de la Section de la sélection et du recrutement au Département des opérations de maintien de la paix/ Division des services de police des Nations Unies. Avant cette affectation, j’ai été nommé en qualité de Conseiller senior en charge des services de police pour le Bureau du partenariat stratégique pour le maintien de la paix, au Département des opérations de maintien de la paix des Nations Unies pendant un an et demi. Mon rôle consistait notamment à aider à renforcer le partenariat en matière de maintien de la paix, en travaillant en étroite collaboration avec les pays fournisseurs de contingents et d’effectifs de police et les hauts responsables de l’ONU, tant sur le terrain qu’au siège. J’ai acquis une vaste expérience de la supervision de la gestion des opérations de maintien de la paix, qui couvre un effectif de plus de 12 000 agents de police internationaux.

  1. Qu’espériez-vous réaliser en organisant l’atelier sur les performances de l’UPC

Les UPC représentent les deux tiers de tous les agents de police servant dans le cadre des opérations de paix de l’ONU. Elles jouent un rôle unique et fournissent des capacités spécifiques qui sont essentielles au succès des opérations de maintien de la paix des Nations Unies. Toutefois, d’importants défis - notamment la cohésion de l’unité, la formation inadéquate, le manque de compétences essentielles, en particulier au niveau du commandement, et le bien-être du personnel - ont empêché ces unités de réaliser leur plein potentiel. Comme vous le savez, une évaluation des UPC a été réalisée en 2017. Le rapport découlant de l’évaluation comprenait 22 recommandations axées sur la constitution des UPC, la formation, l’évaluation préalable au déploiement, la performance, le genre et la gestion. Pour régler certains des problèmes immédiats, la Procédure opérationnelle normalisée (PON) applicable aux performances et évaluations a été élaborée en mai 2019, afin de veiller à ce que le fonctionnement des UPC opérant dans les opérations de maintien de la paix soit supérieur ou égal à la norme requise. L’achèvement des PON ne constitue que l’amorçage d’un nouveau tournant dans nos efforts visant à améliorer les performances et à jouer notre partition dans l’optique de remplir les engagements énoncés dans l’initiative « Action pour le maintien de la paix ». Cet atelier a pour but de réunir tous les praticiens des missions sur le terrain ainsi que les commissaires de police qui gèrent les UPC, en vue d’améliorer les performances des unités et de combler toute lacune.

  1. Ayant participé à deux ateliers du RTC, l’un en 2017 et l’autre en 2019, quels sont vos principaux enseignements sur l’organisation et le soutien que vous avez reçu au cours de l’atelier ?

Le RTC a fourni un soutien exceptionnel et servi d’excellent forum de discussion. Le lieu  et l’ambiance étaient très appropriés. Le personnel du RTC a été d’un grand soutien pour faciliter le bonne exécution des dispositions administratives et logistiques.

  1. À l’avenir, comment pensez-vous que le partenariat stratégique peut contribuer à faire progresser les objectifs de l’UPC dans les missions de l’ONU ?

Nous devrons continuer à compter sur le partenariat du RTC et d’autres entités. L’expertise, l’organisation, les déplacements et les autres dispositions ne pouvaient pas être l’œuvre de l’ONU toute seule. Les efforts conjoints sont la clef du succès de la mise en œuvre des politiques et procédures, qui sont essentielles à l’amélioration des performances des unités de la paix dans l’exécution des mandats qui leur sont confiés. Les partenaires devraient partager le fardeau. Par exemple, la formation est un élément essentiel de tout notre travail avant et après le déploiement des soldats de la paix de l’ONU. Les nouveaux contributeurs de contingents de police auront besoin d’aide pour préparer leurs agents aux opérations des Nations Unies. L’ONU a également besoin d’appui sous forme de partenariat pendant la formation en cours de mission

Aimeriez-vous figurer en vedette dans nos entrevues avec les anciens auditeurs ? Veuillez nous envoyer un courriel via info@westafricartc.org